La bonne et son maitre de Coover Robert

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Coover Robert
Le seuil / Fiction et compagnie. 1984
in8. broché. 96 pages
isbn-10: 2-02-006816-8
isbn-13: 978-2-02-006816-1
Bon Etat

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355373

Bon

5,90 € TTC

Détail

Nom

La bonne et son maitre

Auteur

Coover Robert

Editeur

Le seuil / Fiction et compagnie

Date d'édition

1984

Taillein8
Reliurebroché
Nombre de Pages96
Nombre total de volumes1
Etat généralBon état
Détail de l'étatBon Etat
ISBN

9782020068161

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La bonne et son maître. On pourrait dire que ce court roman traite de la cohérence littéraire (l'art d'écrire) et de l'incohérence politique(l'art de dominer). Une femme la bonne entre dans une pièce qui est une chambre à coucher. Pour y faire le ménage bien sûr. Un homme le maître est en train de se réveiller ou de prendre sa douche. L'un guette l'autre. Le maître guette la faute que ne va pas manquer de faire la bonne. Et la bonne sent confusément qu'elle n'échappera pas au châtiment en l'occurrence une fessée. Quoi qu'elle fasse. Quoi qu'il fasse. La force de l'auteur est d'imbriquer d'une façon très remarquable toutes les combinaisons qui tiennent à l'art littéraire (les variantes de construction la permutation des phrases les décalages dans les répétitions les jeux de mots) et toutes celles qui relèvent des rapports maître-escalve supérieur-intérieur homme-femme qui débordent largement les seuls rapports de classes. Tous les cas de figures sont envisagés. Ainsi de répétition en répétition de glissement en glissement on arrive - comme si on passait de l'allégorie à la farce (de l'ordre au désordre de la mesure au délire) - à une quasi-inversion des rôles. Et cela par la seule vertu du langage de la littérature de l'art. Il y aura toujours ceux qui rêvent de faire régner l'ordre et ceux qui rêvent de s'y soumettre. La fessée est donc inévitable. Encore faut-il qu'il y ait des mots pour le dire. Alors ce sont les mots qui font régner la terreur. Mais quand les mots se mettent sournoisement à désobéir à leur tour quand ils se mettent à battre la campagne que se passe-t-il ? Est-ce le chaos ? Ou est-ce qu'on appelle l'Art