10 x 18 2004. état : bon etat. 388pp. quel point commun peut bien relier le sexe les drogues un hold-up la nasa le virus vih une vieille femme qui carbure aux pilules et croupit dans un terne motel l'attrait décalé de la pêche au marlin une astronaute manchotte la sévère remise en cause du commerce mondial et des produits omg et un paquet d'individus dépressifs au possible? toutes les familles sont psychotiques ou le portrait tout en caricatures superposées de la famille drummond dont l'un des membres sarah génie scientifique devenue astronaute doit s'envoler dans quelques jours de cap canaveral. dans un roman qui cultive les paradoxes jusqu'à l'ivresse la rigueur et la scientificité des préparatifs de la navette américaine jurent avec le laisser-aller foutraque et l'incurie permanente de ted et janet drummond parents divorcés de ces redoutables grands enfants que sont wade bryan et sarah dont le lecteur découvre au fur et à mesure l'abyssale liste des problèmes qui les frappent. la vie et les déboires d'une famille de la middle-class américaine que coupland décrit à grand renfort de flash-back. escroc à la petite semaine wade est atteint du vih -qu'il a transmis à sa mère après que ted lui ait tiré dessus pour avoir couché avec nickie ignorant qu'il s'agissait de sa nouvelle belle-mère! bryan est un suicidaire qui se raccroche à une nouvelle amie au nom imprononçable shw laquelle attend un enfant qu'elle souhaite revendre via internet à un couple de riches américains de daytona beach. nickie rejoint le clan de ces malades en diable lorsqu'elle apprend à janet qu'elle est elle aussi atteinte du sida. aux côtés de ted qui n'a plus que 9mois à vivre et de janet sexagénaire accro aux sites porno sarah qui a tout l'air d'une sainte n'est pas en reste puisqu'elle trompe son mari avec le commandant de bord de sa navette spatiale. quand tout ce petit monde commence à s'exciter autour d'une lettre écrite par le prince william à sa mère décédée la princesse diana épître qu'un acheteur suisse est prêt à payer un monceau de dollars la folie gagne le livre entier. et le lecteur d'être emporté dans un tourbillon hilarant aux influences très cinématographiques qui n'épargne rien sur son passage